“Natacha Mercier peut investir tous les formats de la minuscule marine à des formats monumentaux, l’artiste ne cesse de développer sa technique picturale et de renouveler ses sujets, travaillant par séquences et par séries, avec un goût marqué pour la citation, la mise en scène, le sujet et le motif de l’œuvre. Après avoir utilisé un grand nombre de couleurs et en particulier le blanc pour lequel l’artiste a consacré un ensemble important de tableaux, Natacha Mercier déploie actuellement son dispositif dans la couleur noire. L’obscurité, l’ombre, la noirceur offrent un nouveau champ d’exploration à l’artiste. Dans ses nouvelles œuvres, le paysage, la forêt en particulier, fait surface au milieu des noirs. À l’inverse de ses tableaux blancs dans lesquels les figures se révèlent dans une certaine évanescence de la lumière, c’est de la profondeur de la nuit que surgissent les images. L’artiste réussit à matérialiser le rêve d’une vision de nuit, d’un autre monde invisible, mystérieux, celui de la forêt, du sauvage, de l’inconnu. A travers le noir, Natacha Mercier poursuit sa quête de montrer l’impalpable, ce qui ne se voit pas, ce que l’on ne peut donner à voir. L’artiste ouvre le champ d’un au-delà du visible.”
Jérôme Carrié, Commissaire des expositions au Ciam, Université Toulouse Jean-Jaurès – 2021.

No sleep for Queens, série 1. Techniques mixtes sur toile, 18 x 14 cm – 2025.

La nuit, sur le bord du canal de la Haute-Colme. Acrylique sur toile, 139 x 179 cm – 2022. Coproduction le Laac, Dunkerque. Variation de Pique-nique sur le bord du canal de la Haute-Colme, de Jürgen Nefzger (tirage photographique contrecollé sur aluminium, 69,5 x 89, 5 cm – 2007).
1ère ligne : Art Paris, Michèle Schoonjans gallery Bruxelles, 2025.
2ème et 3ème lignes : Exposition Into the twilight, Michèle Schoonjans gallery Bruxelles, 2024.

























